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LA CARTE DES RADARS |
La carte des radars fixes automatisés en France |
Les radars fixes en France
Ce qu'il faut savoir :
En 2004 et 2005, en cas de nécessité et dans le but d'absorber toutes les infractions, le système pourra ne fonctionner en priorité que lors des heures les plus dangereuses. Mais à terme, les périodes de fonctionnement seront de plus en plus étendues pour couvrir toute la journée... nuit comprise !
Ces armoires automatiques ne prennent que dans un seul sens de circulation, même s'ils paraissent identiques sur les deux faces. Certains détails permettent de discerner les faces active et inactive : outre le fait que les appareillages (flash, objectif et radars) sont visibles derrière les fenêtres de la face active, la face inactive comporte un liseré noir tout autour de son cadre (voir photographie). Le moyen le plus sûr est encore de porter attention à la signalisation routière, notamment les limitations de vitesse, mais aussi les panneaux qui annoncent les radars.
Ce système automatisé ne prend pas une mais deux photographies à quelques millisecondes d'intervalle, c'est pourquoi il est déconseillé de chercher à brouiller l'image avec un jeu de flashes esclaves...
Ce système se veut incorruptible, hors des passe-droit de ceux disposant de relations qui pouvaient neutraliser des contraventions. Les systèmes de sécurité devraient empêcher toute manipulation de retrait de la photo ou des coordonnées.
Les motards ne devraient plus passer dans les mailles du filet car, à terme, la majorité des nouvelles cabines prendra aussi de dos afin de pouvoir également verbaliser les motocyclistes épargnés par la photographie de face.
Lorsqu'un PV est contesté, l'administration envoie une photo du véhicule. Charge au propriétaire soit d'accepter la sanction, soit de dénoncer le conducteur. S'il refuse de dénoncer le conducteur, il sera sanctionné de l'amende mais ne perdra pas les points de son permis de conduire.
Pour l'instant la vitesse entrainant verbalisation est celle maximale autorisée. Il n'est pas tenu compte des vitesses autorisées selon d'autres facteurs (notamment météorologiques) et qui sont moindres que celles qui déclenchent le radar automatique.
Les radars automatiques sont capables de différencier les conducteurs sur 2 voies en même temps. D'autre part ils différencient les véhicules dès lors qu'ils se suivent avec plus de 3 mètre d'intervalle entre eux.
Leur sensibilité ou « tolérance technique » est généralement réglée 5 % au-dessus de la vitesse maximale autorisée. Pour les radars automatiques et pour les vitesses inférieures à 100 km/h, cette valeur est portée à 5 km/h, mais pour les vitesses supérieures à 100 km/h, et contrairement à une idée reçue, cette valeur reste à 5 % et non à 10 %.
En dessous de 100 km/h, c’est un dépassement de 5 km/h qui est admis, au-dessus, c’est 5 % de la vitesse limite.
Paiement de l'amende :
le principe reste que plus vous attendez pour payer et plus le montant est élevé avec de moins en moins de chance d'espérer passer à travers les mailles du filet.
Avec l'avis de contravention reçu par la poste, l'amende reçue est une amende forfaitaire minorée d'un montant de 90 euros à payer dans les 7 jours (sauf en cas d'excès de grande vitesse). En cas de non-exécution, l'amende passe à 135 euros payable dans les 30 jours. Au-delà, elle est majorée à 375 euros, avant de devenir une ordonnance pénale ou une citation devant le tribunal de police, ce qui en plus de l'amende aboutit à retirer d'un à quatre points sur le permis de conduire.
Désormais, pour un excès de vitesse compris entre 1 et 20 km/h, le contrevenant s'expose à une amende forfaitaire minorée de 45 euros en cas de paiement immédiat ou dans les sept jours ainsi que le retrait d'un point sur le permis de conduire.
Lorsque l'excès de vitesse est compris entre 21 et 40 km/h, le contrevenant se verra infliger une amende de 90 euros dans les mêmes conditions que précédemment et le retrait de deux points sur le permis de conduire.
Contestation de l'infraction :
Il est possible de contester l'infraction, mais les pouvoirs publics ont voulu rendre plus difficile la procédure de contestation de l'infraction aux conducteurs de mauvaise foi afin de ne pas engorger les tribunaux.
Le principe est clair, la contestation est possible, mais il faut d'abord payer une somme de 135 euros auprès de la trésorerie générale qui remet, en échange du paiement, un justificatif de consignation ; cette somme correspond au tarif de l'amende (sauf en cas d'excès de grande vitesse). Puis il faut adresser une lettre recommandée avec accusé de réception (LAR) à l'officier du ministère public qui a envoyé la contravention en y joignant le justificatif de l'amende payée en consignation.
Si la contestation est jugée recevable, l'infraction sera classée sans suite et la consignation sera remboursée. Dans le cas contraire, la consignation est conservée et sert au paiement de l'amende.
Dans le cadre d'une contestation, la loi permet au titulaire de la carte grise de se faire envoyer le cliché pris au moment de l'infraction.
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